Les femmes représentent 52% de la population active.
Elles sont caissières, enseignantes, agentes d’entretien, secrétaires, infirmières, aides à domicile, assistantes maternelles, travailleuses
sociales, administratives, sages-femmes, hôtesses…
Elles sont indispensables à la société, pourtant elles sont mal rémunérées et leur pénibilité n’est pas reconnue.
Elles sont ingénieurs, techniciennes, ouvrières, employées ou cadres. Elles font le même travail que les hommes mais avec un salaire inférieur.
Elles sont à temps partielles. Elles font les courses, le ménage et les enfants.
Elles réalisent en moyenne 20h de tâches ménagères par semaine, mais leur travail est invisibilisé et dévalorisé.
Elles sont rémunérées environ 20% de moins que les hommes et travaillent gratuitement tous les jours à partir de 15h40.
Elles sont retraitées et leur pension est inférieure de 40% à celles des hommes.
Elles combattent de longue date la précarité remise sur le devant de la scène avec force par les gilets jaunes.
Si l’on ne fait rien, il faudra attendre plus d’un siècle, soit 2186, pour atteindre l’égalité entre les hommes et les femmes.
Chaque année, la journée de lutte pour les droits des femmes est l’occasion de faire un bilan. Où en sommes-nous de l’avancée vers l’égalité?
19,2%: A poste et compétence égal, un homme gagne en moyenne 19,2 % de plus qu’une femme.
80% des femmes sont confrontées au sexisme au travail
1h30: Les femmes consacrent environ 1h de plus que les hommes par jour, aux tâches domestiques.
1 femme meurt tous les 3 jours en France sous les coups de son conjoint.
1 femme sur 10 est victime de violences au sein de son couple.
Plus d’1 femme sur 10 déclare avoir subi un viol en France (dans la plupart des cas, le violeur est connu de la victime).
Seulement 9,8% des pays du monde sont dirigés par des femmes.
A l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, la CGT appelle les salariés à se déclarer grévistes à partir de 15h40, heure à laquelle, comme tous les autres jours, les femmes cesseront d’être payées.
Pour protester contre les violences faites à l’encontre des droits des femmes, pour gagner de nouveaux droits qui feront avancer toute la société.