Et si j’étais CGT ? (tribune de mai 2018)

Beaucoup condamnent notre organisation syndicale comme non progressiste. Comme si le progrès syndical consisterait aujourd’hui à accompagner « docilement » les réformes remettant en cause tous les acquis sociaux.
Pour la CGT le véritable progrès du 21e siècle, serait, par exemple, de :
– Trouver inadmissible que 6 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté,
– Maintenir les statuts des agents publics de toutes les filières pour garantir leur indépendance et l’équité de traitement des citoyens/usagers,
– Renoncer à la « commercialisation » des services publics qui aggrave la situation des plus démunis et rompt l’équilibre entre les territoires,
– Travailler moins pour préserver les sphères privée et familiale,
– Favoriser une vraie égalité femmes/hommes,
– Refuser que des gens meurent dans les couloirs d’hôpitaux ou que des personnes âgées soient « maltraitées » dans les maisons de retraite, faute de personnel,
– Limiter le tout numérique qui provoque l’isolement et casse tout lien social,
– Dénoncer les cadeaux fiscaux aux entreprises qui licencient ou sans aucune contrepartie,
– …
Oui, sur tous ces combats, la CGT se veut résolument progressiste et force de contre-propositions. Serait-elle la seule ?
Nous avons besoin de vous pour défendre ensemble un autre choix de société, plus humaine et solidaire. Le 6 décembre 2018, je vote CGT.

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