La crise sanitaire que traverse notre pays montre les faiblesses du système économique dominant, mais démontre surtout la force et l’impérieuse nécessité des services publics. Pourtant, en guise de reconnaissance, la Métropole a décidé d’imposer la pose de congés aux agents qui ont travaillé chez eux, ou placés en ASA. La CGT refuse ces dispositions ! Les agents n’ont pas à payer pour une crise dont ils ne sont pas responsables ! Leur solidarité s’exprime autrement !

Les congés payés sont un conquis du salariat ; les agents ont la liberté de décider quand poser des congés dans le respect des nécessités de service. Rogner les droits des travailleur.se.s c’est inacceptable ! À l’heure du bilan, nous demanderons des comptes à l’administration sur la gestion de crise, sur les difficultés à respecter les mesures de protection, et sur l’absence de dialogue avec les syndicats (pas de CHSCT).

La santé financière de la Métropole est bonne, pourquoi ne pas en faire bénéficier tous les agents qui d’une manière ou d’une autre se sont mobilisés pour assurer la continuité du service public ?

D’ores et déjà, et plus que jamais, nous devons penser aux jours d’après : imaginons ensemble d’autres « Jours Heureux » (nom du programme du CNR, 1944).